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  • par Alec Stephani

Attendre le printemps


Le plus dur est de patienter jusqu'à ce que le temps soit plus clément, les voies cyclables plus praticables et surtout les ponts ouverts à la circulation cycliste...

Ce besoin de prendre l'air...

Bien sûr on peut prendre des marches, faire toutes sortes d'activités hivernales. Mais enfourcher son fidèle vélo et se libérer de la circulation automobile... Quel soulagement! C'est incomparable! Vivre le "dehors"! On pense évidemment à la nature, aux grands espaces naturels. Mais la ville est aussi un "dehors" à découvrir, à apprivoiser. Certes, durant l'hiver, ce "dehors" n'est pas très invitant. Il est difficile de se déplacer. Aller à pieds et se geler, aller en voiture et se congestionner, aller en autobus et se faire suer... L'hiver en ville, c'est pas la joie! Mais sitôt que le printemps arrive, cette émergence d'hibernation fait exploser les sensations et les sentiments. C'est alors que de se déplacer en vélo procure une allégresse revigorantes et stimulante. Il faut le reconnaître, pour le cycliste urbain, c'est une drogue à laquelle on ne peut se désintoxiquer d'année en année et le sevrage hivernal est une torture inutile. On s'en passerait volontiers! Printemps, été automne, c'est rouler partout! Libre du temps et de l'espace! On est peut-être aussi exciter, voire anxieux du fait qu'on a l'impression que ces temps cléments ne sont que de courte durée et que si on ne manque ne serait-ce qu'une journée en vélo, à la chaleur, on aura perdu notre été! C'est la panique! Il faut sortir! Alors on part fort, on roule à fond pour ne rien perdre de cette cure de jouvence qu'est la chaleur revenue. Mais justement, c'est l'occasion de prendre ça cool et de se délester du stress de l'hiver.

Respirons. Pédalons tranquillement. Ralentissons le temps afin qu'il dur plus longtemps! Slow Bike!!

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