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La vraie révolution « tranquille » est amorcée!


La révolution urbaine du cyclisme est en marche depuis un moment, mais elle a acquis un coup d’accélérateur récemment, grâce (à cause) du marasme économique et les divers coûts de l’essence. Toutefois, mis à part le fait de se mettre en forme ou de donner un coup de main à l’environnement, car ces deux faits se font « de facto » sitôt que l’on enfourche sa monture, c’est surtout la découverte d’un nouveau rythme de vie dont il est question ici. Bien sûr, on peut voir le milieu urbain comme un facteur de stress en vélo. Tout est affaire de perception et de manière d’envisager les choses. (verre à moitié…) Si on choisi bien ses parcours, car il y a toujours des rues alternatives moins achalandées dans une ville, si on détermine bien son temps de déplacement, on découvrira que le vélo en ville procure un bien-être particulier. Voir, regarder, entendre, même humer la ville, sont des choses que l’on ne fait plus. On se déplace du point A au point B dans le même état d’esprit qu’en automobile. Oui, nous sommes en Amérique du Nord, pas en Europe, oui, le cyclisme urbain ne sera jamais à l’image d’Amsterdam ou de Copenhague, mais il y a moyen de faire en sorte de créer notre propre cyclisme urbain. D’ailleurs, en ville, on ne fait pas du cyclisme, on « utilise » son vélo, ce qui est très différent. « chi va piano, va sano e va lontano » (qui va doucement, va sainement et va loin). Cette sagesse issue de ce dicton italien est à la base même d’un nouvel état d’esprit du cyclisme urbain. Le « Slow Bike » à l’instar du « Slow Food » nous fait redécouvrir le vélo non plus comme un simple moyen de transport, mais aussi un moyen culturel de transport. La vraie révolution « tranquille » est amorcée!

Photos : UrbArt

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